L’envie de défendre 
Welcome to New-York était bien présente. Par posture, déjà, pour ne pas hurler avec les loups. Et puis aussi parce qu’Abel Ferrara est l’auteur de quelques films cultes (
Bad Lieutenant, 
New Rose Hotel) et d'une batterie de séries B sympathiques (
Body Snatchers, 
MS. 45, 
The Addiction). Des films de genre violents et outranciers laissant espérer un traitement particulier de la fameuse « affaire DSK » qui avait secoué la planète politico-médiatique en 2011. 
La première bande-annonce était d’ailleurs prometteuse, laissant deviner une photo bien cradingue et une débauche d’érotisme 
cheap rappelant le bon vieux temps des téléfilms 
Hollywood Night.
A l’arrivée, on peut découper le film en trois parties distinctes. La première, la plus réussie ou, disons, la moins ennuyeuse, concentre en une demi-heure presque toutes les scènes de baise du long-métrage. Gérard Depardieu campe à la perfection un ogre à la voracité insatiable. Ses gros doigts porcins claquent les paires de fesses jeunes et fraiches qui se présentent dans sa suite hôtelière. Le gros jouisseur compulsif bouffe les corps de ces prostituées de luxe que son statut lui permet de consommer à l’envi, toute la nuit durant. Le 
climax arrive au petit matin, lorsque « Nafissatou » entre dans la chambre de « DSK » pour faire le ménage et tombe nez-à-nez avec un titan ventripotent et entièrement nu. Acteur monstrueux et bête d’acteur, Depardieu confère à cet instant un statut presque mythologique à la créature hideuse qu’il incarne alors. Malheureusement, la mise en scène, d’une platitude confondante, contraste avec la démesure de Gégé. C’est bien simple, il y a plus d’énergie et d’inventivité dans les plans de 
DXK, la parodie pornographique de la fameuse affaire, que dans l’ensemble du film d’Abel Ferrara.
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